10 mars 2022 • FED Group • 3 min

Tout au long de l’année 2021, le Groupe Fed a interrogé 1 500 candidats travaillant dans 6 régions et rencontrés en entretien par ses équipes de consultants : Auvergne-Rhône-Alpes, Hauts-de[1]France, Ile-de-France, Occitanie, Pays de la Loire et Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Comment les candidats perçoivent-ils leur marché de l’emploi ? Le Groupe Fed analyse le dynamisme et l’attractivité des régions les unes par rapport aux autres et compare les données au regard des années passées.


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Un marché de l’emploi très dynamique en régions Pays de la Loire, Ile-de-France et Auvergne-Rhône-Alpes

Interrogés sur le dynamisme de leur marché de l’emploi régional, c’est en Pays de la Loire que les candidats se montrent les plus positifs. Ceci confirme la forte attractivité de ce territoire, qui enregistre plus de 30 000 nouveaux habitants chaque année.

➔ 72 % des candidats situés en Pays de la Loire jugent le marché dynamique ou très dynamique.

➔ L’Auvergne-Rhône-Alpes (70 %) et l’Ile-de-France (68 %) complètent le podium.

À l’inverse, les répondants des Hauts-de-France se montrent les moins confiants dans leur marché local, avec le taux le plus bas dans les catégories dynamique / très dynamique : 58 %.

Les villes les plus attractives au regard des répondants situés dans la région

Toulouse et Lille sont les pôles régionaux les plus plébiscités, avec un taux de 95 % de citations pour chacune des métropoles. Paris et Lyon écrasent aussi la concurrence en étant citées pour chacune à 86 % des répondants de l’Ile-de-France et de l’Auvergne-Rhône-Alpes. Nantes continue à sortir nettement son épingle du jeu. Citée par 80 % des candidats, elle accuse cependant une baisse de 10 points par rapport à 2020. En région PACA, le match est serré entre Aix-en-Provence et Marseille, à égalité parfaite avec 66 % de citations.

Une envie d’ailleurs pour les franciliens

Sans surprise, les candidats franciliens sont les plus mobiles avec des chiffres qui restent stables par rapport à 2020.

➔ Seuls 3 % n’envisagent aucune mobilité par rapport à la localisation de leur emploi actuel.

➔ Ils sont 47 % à souhaiter une mobilité au sein de l’Ile-de-France.

Les ligériens sont de leur côté les plus réticents à l’idée de changer de lieu de travail. Cela confirme que le critère équilibre vie pro / vie perso est bien le plus important pour eux.

➔ 18 % des candidats situés en Pays de la Loire souhaitent rester dans leur région.

C’est en région PACA que les candidats sont les plus nombreux à envisager de se réimplanter plus loin.

A contrario, dans les Hauts-de-France, ils sont majoritaires à vouloir rester dans leur département.

➔ 20 % des candidats de la région PACA se disent mobiles vers d’autres régions.

➔ 61 % des candidats des Hauts-de-France ne souhaitent pas quitter leur département.

Quitter son emploi pour un meilleur salaire, oui mais pas uniquement

Dans la plupart des régions, c’est le critère « salaires / avantages » qui prime. Il est le premier critère cité par les répondants en :

• Ile-de-France : 49 %, avec cependant une perte de 6 points par rapport à 2020

• Auvergne-Rhône-Alpes : 48 %

• Hauts-de-France : 48 %

• Occitanie : 47 %

• PACA : 45 %

Seuls les ligériens ont placé « l’équilibre vie professionnelle / vie personnelle » en 1ère position avec 39 % des répondants (+9 points par rapport à 2020). D’une courte tête devant le critère salaire / avantages (38 %).

Notons que la hiérarchie a changé par rapport à notre précédente étude, dans laquelle le salaire était largement devant.

La réponse « Equilibre vie professionnelle / vie personnelle » a également notablement progressé en Ile-de-France (+4 points) et dans les Hauts-de-France (+5 points).